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Mercredi 23 paint ball
UNSS CASTELLANE
Sortie à Vauplane prévu mardi 12 et 13 janvier (suivant les conditions météo).
LA LISTE DU MATÉRIEL INDISPENSABLE :
Et pour plus de détail :
Les possibilités d’abris pour le bivouac hivernal sont multiples: tente, igloo, trou à neige, belle étoile, abri sous branchages… Nous traiterons ici la solution la plus répandue, à savoir la tente. Choisissez les tentes « quatre saisons » de préférencespécialement pensées pour résister aux conditions les plus extrêmes : tempêtes, gel, amoncellement de neige. Autres paramètres obligatoires : un double-toit capturant un certain volume d’air qui fera office d’isolant avec l’extérieur, et se prolongeant par des toiles à pourrir, ou jupes à neige que l’on prendra soin de lester avec de la neige. Le sol, les coutures et les haubans devront également être renforcés.
Côté duvet, comme pour les tentes, c’est vers les « quatre saisons »qu’il faudra se tourner.
Vérifiez les niveaux de températures indiqués. Dans les grandes lignes, la température de confort est donnée pour une femme « moyenne » (25 ans, 1.60 m, 60 kg) ; la température limite de confort correspond au seuil au-dessous duquel un homme « moyen » (25 ans, 1,73 m, 70 kg) va ressentir la sensation de froid ; la température extrême, inutilisable dans la pratique, correspond au seuil à partir duquel on risque l’hypothermie au bout de quelques heures de sommeil.
En termes de garnissage, vous aurez le choix entre du naturel (plume/duvet de canard ou d’oie) ou du synthétique (type Primaloft, Thermolite…). Les avantages du premier sont multiples. Le pouvoir gonflant des plumes, c’est-à-dire leur capacité à emmagasiner l’air qui vous isolera du froid est sans égal. Il est aussi très léger et compactable. Sans parler de son incroyable confort… Mais les plumes ne supportent pas bien l’humidité avec un temps de séchage extrêmement long. Le garnissage synthétique pèse quant à lui plus lourd, il est moins compactable donc plus encombrant, moins confortable, mais il continue à fournir une bonne protection thermique même humide et ce, grâce aux qualités hydrophobes des fibres creuses le composant. Il nécessite également un entretien moins exigeant.
Lequel choisir alors pour un bivouac hivernal ? Sans hésiter, le garnissage synthétique, même si à poids/encombrement équivalent ses performances thermiques seront moindres, vous pourrez facilement enfiler des sacs en soie ou en fibre polaire procurant un gain de chaleur de 5 à 10 °C. Mais si vous optez pour le duvet, sachez que de plus en plus de marques proposent des produits membranés ou avec un traitement hydrophobe du garnissage. Autre solution, investir dans un sursac étanche.
Obligatoire ! Une nuit sans et le rêve devient cauchemar, votre sac de couchage n’assurant garantissant aucune isolation entre votre corps et le sol. Dans ce domaine, les matelas isolés se montreront très performants, grâce au garnissage d’isolant naturel (plume/duvet) ou synthétique (DownMat 7 de chez Exped par exemple).
LA PELLE À NEIGE
Du côté réchaud, c’est un peu toujours la même histoire : gaz ou essence ? Le réchaud à essence est incontestablement la solution la mieux adaptée au bivouac hivernal, dans la mesure où ce genre de carburant reste efficace même par les températures les plus basses. Pour être plus précis, on parlera de combustible liquide dans la mesure où l’on peut utiliser tout dérivé de pétrole : fuel domestique, essence avec ou sans plomb, kérosène, gazole… Le rêve pour des raids au long cours dans la mesure où l’on trouve ce genre de combustible dans tous les pays. Inconvénient majeur, une utilisation pas des plus aisées : le combustible doit être mis sous pression grâce à une pompe à main pour l’amener jusqu’au vaporisateur où il se mélangera à l’air. Il est également indispensable de nettoyer régulièrement l’ensemble si l’on veut maintenir un rendement correct. Enfin, l’utilisation d’un tel outillage est très dangereuse sous tente, le risque d’incendie étant réel. C’est pourquoi, il ne faut jamais au grand jamais cuisiner directement dans l’habitacle.
Pour ce qui est du gaz, les choses ont changé. Il était jusqu’à peu à proscrire en bivouac hivernal. En effet, même si son rendement est sans commune mesure et son utilisation extrêmement simple, il ne supporte pas le froid. Vous serez donc obligé par basse température de le réchauffer « comme vous pouvez ». De plus, il n’est pas possible de remplir ses cartouches soi-même, celles-ci devant être pressurisées pour pouvoir fonctionner. Il existe néanmoins des cartouches mélangeant propane-butane-isobutane offrant un meilleur rendement par temps froid. On trouve également des réchauds « nouvelle génération », les réchauds optimisés. Associant un brûleur, un diffuseur de chaleur et une popote avec couvercle, ils offrent un rendement particulièrement élevé même dans des conditions difficiles, tout en diminuant considérablement la consommation de combustible.
LA NOURRITURE
Il faut garder en tête que l’effort et le froid combinés entameront sérieusement vos réserves. Il faut donc recharger les batteries. Pensez aussi que vous serez lourdement chargé, donc impossible de vous encombrer de « 3 kilos » de nourriture. Nous ferons une réunion d'information une semaine avant le bivouac pour faire le menu ainsi que la répartition de la nourriture et des casseroles.
Il faudra cependant que vous ayez chacun votre assiette et couverts.
Pensez au papier toilette.
Si la journée vous êtes actifs, vous devez penser à vous vêtir de produits respirants afin d’évacuer l’humidité interne due à votre transpiration en marche , la problématique est tout autre au bivouac. En effet vous passerez la quasi-intégralité de votre temps à l’abri. L’unique facteur (mais non des moindres) à prendre en compte devient donc le froid.
En haut comme en bas, une première couche adaptée aux basses températures, la laine mérinos étant certainement ce qui se fait de mieux, grâce à ses propriétés naturelles, notamment antibactériennes contre les mauvaises odeurs. Ces fibres sont dites hygrophobiques : par temps humide et froid, elles se gonflent et capturent un volume d’air plus important, augmentant ainsi le degré d’isolation. Par temps sec et chaud, elles vont se contracter, permettant ainsi un meilleur transfert de la chaleur vers l’extérieur. Il existe néanmoins plusieurs épaisseurs de sous-vêtements (en fonction de la quantité de laine utilisée), allez au plus épais.
En seconde couche on optera pour la bonne vieille doudoune. Son confort est sans pareil, et que dire de son pouvoir isolant… Comme pour les sacs de couchage, le débat plume ou fibres synthétiques fait rage. Les éléments de réponse (voir plus haut) sont exactement les mêmes. Et attention à leur grande fragilité(accrocs, étincelles). La tête et les pieds étant les deux zones principales de déperdition de chaleur, il faut logiquement les couvrir. Pour la tête, un bonnet, voire une cagoule en cas de bivouac en extérieur, fera l’affaire. Pour les pieds, troquez vos chaussures de marche contre des chaussons rembourrés, avec semelle d’usure et membrane de préférence. Enfin, une paire de gants fins vous sera d’une aide précieuse au moment, par exemple, de manipuler votre réchaud.